Etrange rencontre...

Entrant dans sa chambre sans un bruit, l’homme aux longs cheveux d’ébène se dévêtit de sa robe blanche de sorcier, qui glissa le long de son corps jusqu’à ses pieds. Il la laissa là, sur le tapis de velours rouge qui recouvrait toute la pièce. S’approchant d’une armoire il prit une longue robe noire de sorcier aussi noire que la première était blanche, et l’enfila rapidement. Il s’assit alors devant un miroir, faiblement éclairé par deux chandelles, et observa les traits impassibles de l’homme qui l’observait à travers la glace, ses propres traits. Il prit en main un long morceau de bois de 28 cm de long, parfaitement taillé, et le porta au col de sa robe. Celui-ci était prévu pour être rond, mais une ouverture était pratiquée pour pouvoir facilement passer le vêtement. Alors avec des gestes lents et monotones de sa baguette, il serra le lacet, émettant un petit souffle lorsqu’il fut entièrement serré, rendant la robe parfaitement présentable. Baissant son regard il fit de même au niveau de sa manche gauche, serrant bien afin de ne pas être gêné. D’un geste rapide de baguette, il rajuste sa coiffure, plongeant son regard dans le sien, à travers le miroir. Son visage pâle se refusait le moindre sourire, la moindre expression, il restait livide. Il resserra alors le lacet de sa manche droite, ayant changé sa baguette de main, mais moins que celui de l’autre manche. En effet il glissa ensuite sa baguette dans sa manche, d’une manière parfaitement calculée, afin de pouvoir la dégainer très rapidement, d’un simple geste du poignet. Se regardant une dernière fois dans la glace, il se leva, et pris la longue cape noire posée sur le lit. Le sombre personnage passa une manche, puis l’autre, avant de refermer les pans de cette longue cape d’ébène, et de rabattre la capuche sur son visage, cachant ses traits dans une ombre obscure… Il observa la pièce, sa robe blanche aurait été rangée et nettoyée par les elfes lorsqu’il reviendrait, parfait. Le sorcier entama un demi-tour sur lui-même et transplana.

Londres, minuit sonne. Dans une obscure ruelle, seulement éclairée par un vieux belvédère émettant une lumière irrégulière, le son des cloches résonnait lugubrement, mais le dernier coup fut accompagné d’un discret « pop »… Dans un tourbillon d’étoffe le sorcier réapparut en ce sinistre endroit de la capitale. Il ne bougea pas, observant les environs dans le silence nouvellement installé sur l’allée. Nul rendez-vous n’attend cet étrange personnage ici et ce soir, seule son intuition, intimée par une étrange impulsion, l’a poussée à venir ici en cette nuit d’été. L’homme fait quelques pas puis ressent comme une présence magique, forte mais confuse, très près d’ici. Il se retourne, et tente de déterminer la source de cette énergie magique, révélant habituellement la présence d’un autre sorcier. Il tente de percer les ombres pour discerner le personnage s’y terrant, mais est soudain interrompu par des voix fortes et rocailleuses derrière lui. Il se retourne et découvre trois moldus, vêtus de cuir et de jean, s’approcher de lui en parlant après avoir tourné à l’angle de la ruelle, sans l’avoir apparemment remarqué. Il leur faisait face lorsque celui du milieu tendit un doigt boudiné vers lui en s’esclaffant :

"- Eh les mecs regardez l’épouvantail que voilà ! "

L’homme partit d’un rire rauque qui se transforme rapidement en une toux désagréable. Les deux autres commencèrent aussi à rire, mais le premier avait un autre objectif en tête que simplement se moquer de l’inconnu qui lui faisait face. Il intima à ses deux compères de s’approcher, et un éclat lumineux fit comprendre à l’homme encapuchonné qu’un couteau venait d’être sortit. Tendant magistralement son bras droit vers le sol, l’étrange personnage vit sa baguette arriver dans sa main sans difficultés, pointée elle aussi vers le sol. Les trois hommes, qui empestaient l’alcool et le tabac étaient maintenant à cinq mètres du sorcier qui les observait sans bouger. L’un d’eux était armé d’une matraque, l’autre d’un simple canif, et le dernier, celui qui l’avait remarqué, d’un couteau de chasse d’une taille plus que respectable. Ce fut celui-là qui prit la parole, de sa voix abîmée :

"-Eh connard ! Tu te crois à Halloween ou quoi ? Parce que t’as quelques mois d’avance ! "

Les deux autres voyous s’esclaffèrent à la remarque de leur ami, mais l’étrange personnage encapuchonné ne bougea pas. Le premier continua, mêlant paroles et toux atroce dans sa phrase :

"-Non sans déconner, si t’as de quoi te payer un si beau déguisement, t’as sûrement quelques billets à nous refiler, et ta cape avec, au passage ! Allez ! "

Il se fit plus menaçant, avançant d’un pas et levant son arme. Le sorcier qui était choqué par tant d'impolitesse, susurra alors, d’une voix glacée et parfaitement sereine, qui déstabilisa tout d’abord ses trois agresseurs :

"-Imbibés d’alcool et de faiblesses, Trois hommes poussés par le vice, Désirent me délester de mes richesses, Je m’en vais donc leur faire justice… "

Les trois voyous hésitèrent, puis se reprirent, l’alcool leur faisant ignorer le danger et poussant leur agressivité et leur bêtise. Le premier cria et s’élança vers l’étrange orateur, son grand couteau en avant. Mais le sombre personnage se contenta de se décaler d’un pas vers la gauche pour esquiver l’attaque et lever sa baguette sur l’ensemble de la ruelle. Un rapide sortilège insonorisa le lieu, personne n’entendrait ce qui allait se passer dans ce abs quartier de la capitale. Le sorcier était entouré, mais était parfaitement lucide, contrairement à ses agresseurs. En parlant d’eux, ils passèrent à l’action, ou plutôt essayèrent, car lorsque l’homme à la matraque s’élança vers le magicien, ce dernier leva sa baguette et un rayon incandescent en jaillit, frappant le moldu en pleine poitrine. Le voyou s’embrasa en quelques instants, les flammes magiques dévorant son corps à toute vitesse tandis que ses cris étaient définitivement inutiles. Le désormais assassin se décala afin d’avoir ses deux agresseurs dans son champ de vision. La première victime s’écroula enfin, foudroyée par une mort trop rapide. Ses deux comparses auraient fui s’ils n’avaient été ivres, mais la vengeance s’imposa dans leurs esprits, et le plus massif des deux, celui qui tenait le couteau de chasse, fit mine de s’avancer. Le mage plongea alors son regard dans celui du moldu, découvrant un esprit embrumé par l’alcool, il superposa à la réalité les images qu’il désirait, et l’homme se vit soudain entouré d’une marée de serpents venimeux de toutes tailles, les plus gros atteignant deux mètres. Il commença à trembler ne sachant que faire, alors l’homme encapuchonné parla une deuxième fois, de sa voix de givre :

"-Ils semblent énervés, leur auriez vous prit l’un des leurs ? Leurs crocs acérés se contenteront, je vous rassure, de déverser leur poison dans votre sang, qui mettra près de vingt heures pour vous tuer, bien entendu ce sera extrêmement douloureux, et il semble bien tard pour les repousser. "

Le moldu se tournait dans tous les sens, observé par son ami qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ne voyant que la réalité, c’est-à-dire un homme ivre affolé par un ennemi invisible… Le premier cependant, ne voulant pas de la longue agonie promise par 'l’épouvantail', se trancha la gorge d’un coup sec, tombant à terre dans un bruit sourd. Le dernier voyou prit enfin conscience du danger, et tourna les talons, s’enfuyant du plus vite qu’il le pouvait, cependant, il trébucha et s’étala sur les pavés. Il tenta de fuir en rampant, mais il sentit la présence de la mort derrière lui, se retournant il vit l’homme encapuchonné, pointant un long morceau de bois vers lui. Il s’écria d’une voix apeurée :

"-Non, pitié ! "

Mais le sorcier fut impitoyable et fit justice, les mots terribles retentirent dans la nuit chaude de ce mois de juillet :

"-Avada Kedavra ! "

Un rayon vert alla frapper le moldu à terre, le foudroyant sur le coup, mais la victime avait eut le temps de voir le visage de son agresseur, éclairé par le maléfice impardonnable, un visage au sadisme délectable, le visage de Thomas Hertz.

Hertz se retourna, retrouvant l’impression d’être observé par une présence magique. C’est alors qu’il remarqua quelque chose par terre, un objet qui n’appartenait pas aux trois moldus. Il s’approcha et le regarda avec étonnement lorsqu’il vit de quoi il s’agissait. Il murmura d’une voix perplexe :

"-Un…. Chapeau ? "

Alors la présence magique révéla le dramatis personae qu’elle cachait…

hj: Je vous serais reconnaissant de laisser le premier post à mr Avila, à qui je dédie bien entendue ma dernière réplique. Vous pouvez cependant si vous le désirez, intervenir par la suite.

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~Rires~: Et pas n'importe lequel je vous prie... MON chapeau!

Une silhouette épousant parfaitement les contours de la nuit se détache lentement de l'encadrure d'un porche situé à quelques enjambées du prodigieux magicien qui vient à l'instant d'offrir un spectacle des plus exquis. Joachim est aux anges, si bien qu'il ne peut s'empêcher d'applaudir. Ses mains s'entrechoquent à un rythme passablement espacé, d'une parfaite régularité... Le retentissement des applaudissements a quelquechose d'inquiétant, de repoussant même, sans qu'il soit possible d'en définir la cause exacte, du moins à première ouïe.

Observant que son actuel interlocuteur est somptueusement habillé, le Avila se sent obligé d'en faire au moins autant. D'un tour de passe-passe étonnant, il s'empare du morceau de bois qui lui sert de baguette, l'agite brièvement, et rectifie de la sorte son port de la robe de sorcier. Voilà que Joachim est aussi fringuant et chic que l'assassin des trois éméchés. Enfin prêt, il s'avance à sa rencontre.

~Commente~: C'était très profesionnel, parfaitement élaboré, et artistiquement impeccable. On peut difficilement faire mieux. En plus, vous avez vu mon chapeau...

~Notifie mentalement~: Ce qui ne s'était pas vu depuis des années...

~Reprend à voix haute~: Vous permettez?!

Une main désespérément pâle se tend vers Thomas Hertz pour récupérer le haut de forme. Au vu de la mine qu'adopte Joachim, il s'attend à ce que l'homme ramasse le couvre-chef pour lui.

~Pense~: Le voir c'est bien, le toucher c'est mieux... En est-il seulement capable?

Un semblant de sourir vient finalement agrémenter la demande du mage. Ces yeux translucides fixent éperduement ce magicien qui se dresse à deux pas de lui. Une lueur d'intérêt anime les prunelles de Joachim. Il se demande de plus en plus sérieusement si l'assassin à qui il cause a vu claire en son jeu. A-t-il seulement compris que ces trois moldus n'avaient ni plus ni moins joué le rôle de pântins, manipulés par quelques obscures magies? Entrevoit-il le fait que l'alcool n'a finalement été qu'un prétexte au comportement des non-sorciers?

A l'horizon luisent les étoiles et la lune, au loin s'étend la clareté de la nuit. Ce décor à quelque chose de surnaturel. Cette rencontre aussi!

Hj Navré d'être incappable de produire davantage dans cette réponse. Elle fait bien pâle figure à côté de votre introduction. Hj

Une voix éclata dans la ruelle et une étrange silouhette jaillit du néant, s'approchant de Thomas d'une bien étrange démarche. Hertz se sent immédiatement intrigué par ce personnage, mais reste sur ses gardes, sa santé mentale ne semblant guère équilibrée. lorsque l'autre se mit à applaudir, le sorcier plonge son regard dans celui de l'inconnu, cherchant à découvrir si cette attitude est une provocatrice moquerie, ou un réel interêt envers lui.

L'inconnu arrive devant l'ancien directeur des aurors qui le détaille des pieds à la tête, il ne saît décidément que penser de cette étrange personne. L'autre lui parle alors du combat qu'il vient de mener, avant de parler de son haut de forme, comme si sa vue était plus impressionante que trois meurtres d'affilé. Tendant sa main, le Avila semble attendre que son impromptu interlocuteur lui ramasse son couvre-chef.

Thomas sent une tension monter en lui, pour qui se prend donc cet inconnu, osant le considérer comme son serviteur. Cependant, Hertz est intrigué, il hésite un long moment, un long laps de temps durant lequel les deux hommes s'observent, chacun tentant d'en savoir plus sur l'autre. Si Hertz ramasse le haut de forme, il devient le pantin de l'inconnu, mais s'il ne le fait pas, ce dernier risquerait de se sentir offensé et de partir, or Thomas désire ardemment en savoir plus sur cet homme.

Finalement après un instant qui sembla infinissable, l'ambassadeur fit un rapide geste de sa baguette, faisant léviter le chapeau, et l'ammenant à lui. Il s'apprêtait à l'attraper lorsqu'il sentit une sombre magie dans le couvre-chef, ce pourrait-il qu'il s'agisse d'un objet ensorcelé? Hertz observait le haut de forme qui se trouvait maintenant à quelques centimètres de sa main gauche. L'inconnu semblait jubiler, et Hertz en était plus que perturbé... Qui était cet homme? Il frappa le haut de forme d'un petit geste de sa baguette et une forte étincelle apparut. Aussi Hertz se contenta de faire léviter l''objet jusqu'à la main tendue de l'homme.

Thomas dévisagea son interlocuteur, il compris que les moldus n'avaient été qu'une sorte de test, et n'étaient que des pantins sous ses ordres. Aussi il finit pas demander d'une voix glacée et terrifiante:

"-Quel âme damnée se cache-t-il derrière ce masque de dramatis personae?"

Hertz ne bougea pas, mais sa baguette était toujours dans sa main droite, pointée vers le Avila, et prête à être utilisée en cas de besoin...

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A présent, Joachim ramène l'entier de son attention sur son chapeau haut de forme, lévitant, pousser par la volonté du sorcier criminel qui vient de lui poser une question. Avant d'y répondre, il estime préférable de se recoiffer de son couvre-chef. En effet, le Avila a horreur de se trouver en la présence d'un tiers individu, le crâne décoiffé. Avec la plus extrême des délicatesse, il couvre sa tête en prenant garde à positionner au mieux le dit objet. En effet, Joachim tient à disposer d'un champ de vision étendu, sur l'entier du décor qui s'offre à lui, et à l'autre. Le sorcier use de sa main gauche, désormais libérée du chapeau, afin de fouiller une poche de son vêtement.

~Enthousiasmé et satisfait~: Merci, le raffinement de vos manières me restera toujours en tête. - à plus forte raison encore avec ce chapeau pour y veiller-.

Conscient de l'interrogation qui lui a été faite, mais davantage préoccupé par une affaire qu'il juge prioritaire, Joachim recule de trois pas, se décale de 6 m 57 sur la gauche, effectue une flexion des genoux qui conduit son couvre-chef à ne reposer plus qu'à 1m 60 centimètres et 2 milimètres du sol. De là, le sorcier en noir à une vue plongeante sur le cadavre du pesonnage mortellement brûlé. Plusieurs secondes s'écoulent avant que le Avila ressorte de sa poche l'objet de sa convoitise, un petit mouchoir, plus sombre encore que la nuit. Il s'en sert pour recouvrir sa main droite, venant de transférer sa baguette dans la main gauche. A l'aide du mouchoir, il tâte le cadavre, retourne le trépassé sur le dos, et observe son visage décharné, purement terrifiant. Le mage tire la langue.

~La langue pendue~: Baaaaah, c'est pas joli joli!

A présent, Joachim entreprend d'ouvrir la machoir du mort, usant de ses mains pâles afin de mener à bien l'entreprise. D'un geste un peu trop brusque, Joachim démet la machoir du défunt. Un craquement lugubre se laisse entendre

~Pense~: Mince... c'est ideux ce bruit.

Finalement, il fouille une nouvelle pochette de ses habits, et en extrait un flacon, dans lequel scintille une solution d'un bleu azur, qui semble véritablement luire. Voilà le mort flanqué du flacon dans sa bouche, Joachim y déverse l'entier du liquide, en veillant à ce que le décédé ingurgite le tout. Enfin, Avila Joachim se redresse.

~Souriant avec froideur~: Quelle âme de damnée?! Monsieur... voyons... votre question de tout à l'heure déroge aux principes exquis dont vous m'avez fait la démonstration un peu auparavant. Je fais déjà grand cas de votre personnalité... alors... s'il vous plait, ne m'obligez pas à rectifier mes impressions à votre sujet.

Pour vous répondre, il faudrait que nous philosophions l'un l'autre de la nature de l'âme, de ce que l'on entend par damnée, et des conséquence que le tout implique. Vous et moi ne disposons hélas pas du temps nécessaire à pareille entreprise. Aussi... je m'en vais plutôt vous dévoiler mon identité.

Il saisit son chapeau, le retire, se courbe bien bas, et déclare...

~Machinalement~: Joachim Avila..., votre humble serviteur... - de temps à autres...-.

Le présent énoncé conclut, le sorcier s'agenouille à nouveau, range la fiole dans sa poche, réadopte le port droit de la baguette magique, et introduit le morceau de bois dans la bouche du moldu.

~Magiquement~: Mortis Florae...

Sitôt la formule prononcée, le maccabé se voit pris de tremblements terribles, des secousses contractent ses muscles les plus infimes, tout son être est balotté sur la chaussée. Joachim se relève avec promptitude.

~Questionnement~: Puis-je connaitre le nom de l'assassin formidable que vous semblez être?

Un sourir fait place à une expression d'une gravité peu commune. Joachim se penche pour la dernière fois sur le défunt, il observe son torse, et plus particulièrement, son stérnum. Une fente légère est apparue, et unes graine semble germer à l'intérieur de l'homme. Subitement, une fleur de lotus jallit de l'abdomen, et s'ouvre avec éclat, à la hauteur du coeur. Joachim récupère quelquechose qui se trouve à l'intérieur... et quitte définitivement cet humain-ci. Le corps du moldu est désormais méconnaissable. Ses vaisseaux sanguins sont explosés de l'intérieur, on peut y découvrir des ramifications de la plante qui a émergée du torse. Le cadavre tout entier est devenu le rescéptacle de la plante. Le specatcle donne presque envie de vomir.

Joyeux, Joachim Avila se traine jusqu'au second corps, commençant le même rituel, en gardant un oeil sur l'inconnu sorcier, et en prêtant l'oreille à sa réponse.

Thomas était plus qu'intrigué par l'étrange personnage qui commençait maintenant à fureter sur les corps. Que faisait-il donc? Hertz ne savait quelle attitude adopter, son interlocuteur l'intriguait grandement mais jamais dans sa mémoire, il n'avait rencontré pareil personnage. Il vit l'étrange phénomène se produire sur le cadavre, quel était donc le but de cet étrange embaumement? Alors l'inconnu lui révéla son identité...

*Avila... Ce nom, à mes oreilles ne parait pas inconnu...*

Fouillant dans ses souvenirs, il lui sembla se rappeler qu'il s'agissait d'une ancienne lignée de sorcier, liée à l'empire romain moldu antique... Peut-être était-il un descendant de ces Avila là, bien qu'on crut la lignée disparut... Comme c'était prévisible, le Avila lui retourna sa question, désirant déterminer son identité... Thomas d'un geste rapide de sa baguette, rendit le sortilège de protection de la cape plus puissant, désormais, l'ombre de la capuche plongeait son visage dans une obscurité indiscernable, et un rapide sortilège modifia quelques peu sa voix. Il murmura d'une voix devenue erraillée et atrocement sifflante:

"-Vous connaitrez ma nomination en temps voulu, cher mr Avila... Mais je crois qu'il me reste un petit détail à régler avant de vous quitter... "

Il s'approcha d'un pas léger du premier cadavre et commença à enchanter, afin d'envoyer le malheureux au fond de la tamise et très rapidement... Lorsque le premier corps eut disparut, une nouvelle perturbation magique perturba son attention. Quelques instants plus tard un pop sonnore retentit dans la ruelle et un nouveau sorcier apparut. Sur le visage de l'assassin, un mesquin sourire apparut.

*Voilà qui devient intéressant...*

hrp: désolé, pas de grande inspiration ce soir...

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La Fleur Maccabre fleurit à nouveau, mais cette fois-ci, sur le corps de la seconde victime. Répétant inlassablement les mêmes gestes que lors de sa première intervention, Joachim retira quelquechose au produit de sa magie, sans laisser entrevoir ce dont il s'agissait. Un frémissement parcourut le magicien lorsqu'il s'aperçu qu'un autre mastodonte avait fait irruption dans un rayon assez restreint. En contenir un, c'était possible, mais deux, simultanément, et d'un pareil niveau... non, là, il aurait s'agit d'inconscience plutôt que de bravoure. Accélérant la mise en oeuvre de son plan, le Avila conclut de dépesser les trois moldus une minute trente après avoir déterminé le transplannage du nouvel intervenant. Il était dans les temps.

~Soupir~: Pfff, piètre réponse d'un homme de qualité, Monsieur Hertz.

Trouvant le fait de s'attarder parfaitement inutile, Joachim tint quand même à préciser sa pensée sur l'action hatîve du prénommé Thomas, quelques minutes plus tôt.

~Regrets~: Les Mystères britanniques vont certainement vous en vouloir... en grillant le premier corps et en l'envoyant je ne sais où, vous leur avez ôté un sujet d'étude. Ma fois tant pis... ils feront sans! Et moi, je ferai sans vous, et...

~Ironie~: ... sans votre identité.

~Ton normal et froid~: Je vous abandonne à ce nouveau venu, vous vous en tirerez probablement mieux que moi avec lui. Ma parole... mais le voilà qui approche!

Le Avila afficha un sourir démentiel, avant de s'enfermer dans un mutisme qu'il ne briserait pas de si tôt, sauf impératif contraire. Il accorda encore un clin d'oeil malveillant à Thomas, ricana l'espace de quelques secondes, puis se mit en marche, multipliant les divers pas de danse et cabrioles qu'il maitrisait plus ou moins bien. Sa déambulation avait tout d'un acte purement et simplement imprévisible. La baguette à la main, pointée sur son mouchoir, Joachim Avila sussura un mot magique qu'il fut le seul à entendre. L'esprit parfaitement clos, même un légilimen sur-entrainé ne serait pas parvenu à subtiliser l'ordre de magie auquel appertenait le sortilège, encore moins sa nature et son objectif.

T-2...

Yuki venait detransplaner dans la ruelle. Il avait vu l'alarme au ministère alors qu'il allait partir pour rentrer chez lui. Pestant contre les sorciers qui foutaient le bordel la nuit à ds heures pas possible, il était néanmoins près à en découdre et à les emprisonner.

Il se tenait donc dans la ruelle sombre notant d'un seul coup d'oeil les deux cadavres et leur traitement spécial, les deux sorciers dont l'un plutôt loufoque et l'autre plutôt sombre. Une main levée devant lui il était près à relancer un sort, en effet il avait dès son arrivée lancer un sort bien sympathique qui lui permettait de marquer les choses présente dans les environs de son atterissage. Tout était marqué aussi bien les morts que les vivants. Même les objets.

Se tenant bien droit son oeil magique surveillant chaque chose, il prit la parole sa voix résonnant dans la ruelle.

"Je vous prie de ne plus bouger !!! Vous êtes en état d'arrestation le temps que l'on découvre ce qui s'est passé ici... Je vous prierai de bien vouloire lever vos mains bien haut dans le ciel et ne rien dire avant que je vous en ai donné la permission... Et comme je pense sincèrement que vous ne ferai pas ce que je vous demande... Je vais être obligé de vous forcer à le faire..."

La tirade de Yuki avait peut être était longue mais il devait impérativement dire ces mots là pour être dédouaner. De plus il n'avait pas été totalement inactif pendant son discour, son esprit avait travaillé accumulant magie et information. Ses sens en éveille il était prêt à réagir à toutes actions des deux sorciers

*** Intéressant une Floraison macabre... je n'en avais pas vu depuis l'Inde... J'espère que je n'arrive pas trop tard pour la récolte...***

Thomas observa le manège du Avila en silence. L'étrange personnage avait décidé de se taire désormais... Ce n'était pas un problème, au contraire. Hertz ne savait comment l'homme connaissait son nom, probablement l'avait-il délibéremment ammené ici. Mais il avait maintenant d'autres préoccupations plus importante, et premièrement l'arrivée de mr Eiri, directeur du département de la justice magique.

Un sourire invisible se dessina sur la face cachée de Hertz, il ne pouvait mieux rêver. Il avait choisi cette nuit, cette sombre intuition, pour ramener à la vie un personnage millénaire, apparaissant de temps à autre dans le monde des sorciers, tuant selon ses humeurs, en silence et avec une froide précision. Yuki arriva et débita l'habituel discours ministériel.

Alors Thomas se tourna franchement vers lui et murmura de sa voix glacée et sifflante:

"-Sans un salut, l'éphémère justice d'un état décadent s'approche de nous dans le vain espoir de se faire écouter..."

Il salua le nouveau venu d'une comique courbette, observant toujours du coin de l'oeil l'autre personnage de la scène. Thomas marche alors vers l'un des cadavres, après avoir perçu une bribe de pensées venant du directeur de département. Thomas renforça ses barrières mentales tandis qu'il se baissait vers les corps. Le nom du phénomène lui avait rappelé un ancien ouvrage parlant de cette magie, mais il ne l'avais jamais vu en vrai. Aussi en se relevant il fit un geste de sa baguette et le premier cadavre quitta la tamise pour recouvrer un lieu connu de l'assassin uniquement... Connaître les arcannes de la magie avait décidemment son utilité.

Les deux autres n'avaient rien remarqué, et lorsqu'il s'écarta du cadavre en levant désinvoltement les mains au dessus de sa tête, ils parurent surpris. Cependant il gardait toujours sa baguette en main...

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Décidément très amsué par les faits et gestes de chacun, Joachim savoure en silence. Puis, fidèle à ses intentions, il commence à pointer Hertz du bout de son index gauche, ainsi que de l'extrémité de sa baguette. Il inciste clairement, et tout porte à croire que ce mouvement est accusateur. A présent immergé dans son jeu d'acteur, le terrible sorcier se lance dans le mîme d'une scène de meurtre tout à fait effrayante, et très convaincante.

Aucun doute Monsieur le représentant de la Justice, oui, l'homme qu'il vous faut arrêter, c'est bien cet individu là-bas, qui traine prêt de ses victimes. Faites faites... le temps presse.

~Regrets intérieurs~: J'aurais aimé apprendre à les connaitre un à un... pourquoi faut-il un agitateur de plus?!

~Encouragements intérieurs~: Allé Jojo, courage, tu peux le faire... Sois prudent, méfie toi des stratégies qu'ils peuvent construire à deux, et... tente le coup.

~Hésitation intérieure~: Tu crois?... Hertz a plus d'expérience... et Eiri est un magicien aguéri lui aussi...

~Encouragements intérieurs~: C'est juste ce que tu dis Jojo... Mais ils ne savent pas encore qui tu es, et ils ignorent la véritable nature de ton pouvoir. Ce soir, ca contre-balance l'équilibre des forces... A l'avenir sans doute moins. Mais tu pourras toujours joué sur ta légendaire inventivité. Et avec le temps... tu verras, ca viendra chez toi aussi, cette fibre du combat! Allé, tente le coup!

~Franche hésitation intérieure~: Tu penses vraiment?!...

~Encouragenents intérieurs~: Oui, et puis tu as prévu tout les scénarios possibles, et ton plan est extrêment sophistiqué. Ce coup-ci, tu t'en sortiras. Jojo, mon jojo... saisit ta chance de mieux les connaitre, et lis en eux plus profondément qu'ils ne liront en toi.

~Nouvelle conviction intérieure~: SOIT!

Joachim devine un contact mental entre le justicier et l'épouvantail. Il est naturellement inccapable de l'intercépter, mais déduit avec pertinence que tout ca n'augure rien de bon.

Maintenant, Eiri est à la hauteur de Hertz. Manifestement, les mimes du sorcier n'ont pas convaincu, et l'assassin des moldus ne sera pas éconduit vers Azkaban.

Calmement, serreinement, Joachim replie son mouchoir, et l'ajuste dans une poche de sa robe, à la hauteur de son avant bras gauche. Il humècte ses lèvres, empoigne fermement sa baguette. En fin de compte, il parlera.

~Hurle~:"FUCK YOU, GUYYYS!!!"

L'insulte est lancée, et Joachim y joint un bras d'honneur lourd de sens. Il vient de se faire deux ennemis terribles, pugnaces, mais il sait qu'il parviendra à se faire pardonner un jour.

~Invite~:"Come, come... hurry... "

Hj Excusez l'insulte, qui s'inscrit naturellement dans un contexte parfaitement et uniquement RP. Je ne vais pas en faire une habitude, mais ca colle avec le côté passablement déjanté de Joachim. Hj
hertz: pas de problèmes, tant que ça reste dans le rp (regardez mon premier post)

Yuki n'avait pas attendu les actions de chacun des personnages. Voyant qu'aucun n'avait agit comme il leur avait demandé, il s'était immédiatement mis à lancer son sort.

Il avait conclu après sa computation qu'affronter les deux sorciers en même temps serait une entreprise risquée.

Computation première : Informations insuffisantes : probabilité d'alliance entre les deux partis présent 43%, Probabilité de victoire sur les deux partis présent allié : pas assez de données pour calcul, probabilité de victoire sur un partis présent :72%
Probabilité de danger : premier sorcier : 86% Deuxième sorciers: 55% (incertitude de calcul importante.)
Conseil : neutraliser en masse enattendant les renforts. Temps estimé pour renforts : 28 secondes.

Voici les informations que venait de transmettre en quelques secondes l'oeil magique. Le sort lui était alors venu en tête immédiatement. Un sort compliqué, un peu long à lancer mais qui pourrait largement les maintenir le temps suffisant pour que les renforts arrivent.

***GRAVIJIA !!!!***pensa-t-il alors que sa main tendu esquissait un fin mouvement. L'homme ténébreux venait simplement de bouger vers les cadavres, l'oeil transmis le geste de baguette alors que le sort venait d'être lancé. L'autre commençait une sorte de mime vite arrêté par une sorte de réflexion intense.

Le sort prit effet quelques secondes avant que l'homme au chapeau hurle.

La main d'Eiri était déjà dirigé vers le sol avant qu'il n'est fini. Tout d'un coup le sol se fissura. Les deux sorciers virent leur épaules s'abaisser et leur muscle se tendre pour rester debout. La pression se fit immédiatement plus forte et ils ne purent faire autrement que déposé un genoux sur le sol, sous le choc de leur propre poids. Leur respiration s'était immédiatement plus difficile, leur diaphragme devant utiliser plus de force pour faire le même geste si anodin habituellement. Pour Thomas maintenir ses bras en l'air devait être un effort de titan. Yuki ne perdit pas de l'oeil qu'il avait sa baguette en main. L'autre aussi d'ailleurs mais le gravijia ne leur permettrai pas de faire des folies. La gravité avait déja été décuplé et allait être multiplié par dix à nouveau. Il fallait tenir le sort pendant encore une dizaine de seconde.

Yuki se permit un rapide sourire. Se prendre dix G pendant une seconde était facil et finalement peu éprouvant, les encaisser pendant plusieurs secondes d'affilés était autre chose.
On entendit un craquement provenant d'une poubelle prit dans la zone. Elle venait de se compacter en une forme de paquet au sol ne supportant plus son propre poids.

"Messieurs je ne ferai plus aucun geste si j'était vous. Je suis un membre du ministère et je peux tout à fait déterminer si vos actes sont un danger pour moi... Un seul geste et je vous concasse comme cette poubelle. Ne penser pas à transplaner... La force qui vous retient s'applique aussi bien à la magie qu'au transplanage... je ne tenterai rien si j'étais vous... Ramener votre pulpe au ministère n'est pas pour me déplaire... "

Durant cette mini tirade Yuki les avait surveillé de son oeil augementant toujours la gravité. L'inconscience arrivait le plus souvent aux alentours de 100G.

*** Il ne peuvent pas savoir si je bluffe ou pas... Ce sort est une nouveauté des mystères... les renforts devraient arriver... soyons sur nos gardes... Encore 55 petit G...***

hj le sort peut paraître bourrain mais les effets de la gravité sont bien connu... Après mon personnage n'est pas sensé vous dire exactement la vérité... je vous laisse juger par vous même de ce qui est possible... Renseignez vous sur les trou noir si vous voulez des infos ^^ Vous avez tout de même le droit d'agir. Je ne fais que décrire les effets du sort qui s'applique sur vous ^^ amusez vous bien.