~Manoir des Smiths...~

Une brusque tristesse s'abattit sur lui et sa bonne humeur disparut comme flamme sous sable. Il en était souvent ainsi depuis que (il écarta de son esprit le nom de Kristopher) c'était arrivé et il s'était accoutumé à lutter contre les idées noires, mais cette fois, elles s'étaient emparées de lui avec une telle violence qu'il se sentait incapable de les repousser. Pourquoi revenir dans cette ville où il avait passé une partie de sa vie ? Pourquoi tentait-il de réanimer un passé irrévocablement mort? Les chemin tortueux de son enfance étaient probablement devenus des roues bien étroites et bien asphaltées, des itinéraires touristiques jalonnés de pancartes et jonchés de boites de bières moldus vides. La magie avait comme disparue, qu'elle fût noire ou blanche. Londres et ses quartiers aussi nombreux soient-ils, Chelsea, il était passé par là, il y vécut quoi deux trois années, à vrai dire bien trop jeune, il en gardé quelques souvenir vagues mais présent.Il avait envie de revenir ici, revoir ce lieu, il avait décidé de contourner la ville de passer par ici, la route qui coupait à travers bois, se dégageait aux abord du sommet, à droite on distinguait la ville - ce fut la première vision que Crow eut de Chelsea ce jour-là. Au loin, un manoir, ce manoir longtemps habitait semblait vide de vie, de monde d'âme de son..le néant flottait de lui..ce manoir connu pour avoir été habité par les Smiths famille terrible tout aussi mystérieuse, on ne savait presque rien sur eux.

Il était toujours pareil. Rien n'avait changé, rien du tout. C'était comme si s'était trouvé à la veille. Une herbe haute et drue avait poussé dans la cour de devant, dissimulant les dalles fendues par le passé par là qui conduisaient à la véranda. Des grillons s'y cachaient et menaient grand tapage, tandis que tous côtés bondissaient les sauterelles. Le manoir regardait vers la ville, il lu vint une envie impérieuse d'emprunter ce chemin envahi d'herbes folles, de voir les sauterelles s'échapper sous ses pas de pénétrer dedans, de jeter un coup d'oeil dans l'entrée, de passer le portail métallique, d'entrer, de passer le seuil, peut-être d'essayer d'ouvrir la porte d'entrée. Et si, elle était ouverte, d'entrer.

Il avala sa salive, et fixa la maison sans vouloir en détacher les yeux, comme hypnotisé. Le regard que la maison lui rendit était vide et indifférent comme celui d'un idiot.Alors il s'avança d'un pas lent et se voit avancer vers lui comme si son regard était extérieur à lui, tandis qu'il marchait et que la porte se faisait de plus en plus proche, de plus en plus grande. Il peut maintenant la toucher, poser sa main sur le bouton de cuivre terni..C'est pas qu'il avait peur, mais se retrouvait là devant cette maison lui procurait des sensations méconnues, lui qui était si curieux. Les ténèbres semblait entourer le manoir. Les ombres nocturnes et les obscurités de l'âme n'ont pas de secret pour lui. Les trois éléments qui le constituent, une fois réunis forment un ensemble qui transcendes ses composantes. Pourquoi était-il planté là devant cette demeure qui n'est pas sienne, le regard vide et pourtant si envieux ?..il n’attendait personne, il adorait juste errer ici là, scruter tout ce qui pourrait assouvir sa curiosité maladive. Les mains dans son pantalon de velours noir sous sa cape, sa chevelure sombre voletant tel un rideau au grés d’une brise passagère, accompagné d’un chapeau noir de cuir vieilli par le temps. Il s’avança en prenant soin de faire aucun bruit, survolant presque le sol, il pénétra sur ce lieu qu’il connaissait de nom et pour y avoir été déjà venu, il savait bien qui résidait ici, mais y avait-il encore des personnes propriétaire de ce lieu encore vivant ?

Oui, une certaine mademoiselle Smiths, à l’heure actuelle, elle devait être sûrement âgé de vingt ans tout au plus, il espérant que cette battisse ne soit pas abondonné portant en elle tant de souvenir, d’histoire tout aussi sombre que le néant et les ténèbres….Non sans vouloir être grossier, ni mal poli, il se décida à entrer dans ce lieu, de toute les manières elle semblait bondonné enfin du moins le croyait avant qu’il ne se rende compte que quelque chose hantait les lieux, il ressentait une présence, bien sûr il n’en savait rien mais le ressentait comme un genre de sixième sens, très sûr de lui, il emprunta les escaliers, ces quelques marches qui le séparait encore de l’intérieur à l’exterieur..La poignet tourna assez facilement comme si elle était ouverte..un grincement se fit, ses pas craquèrent sous le parquet vieillis de la demeure, de la poussière survolait derrière son avançemen vers l’avant….quand dans la perspective tournant sur lui-même comme exécutant un ballet pour ne rien rater il aperçut une silhouette féminine installé sur un vieux sofa…

¤ Crow ¤ : Le passé ne s’enfuit jamais même si nous le voulions, le fuir ne nous fait que plus approcher de lui n’est ce pas mademoiselle Smiths…

Dit-il en faisant une révérence en ôtant en même temps son vieux chapeau terni..à l'entrée de la salle de séjoue il ne voulait pas se permettre une fois de plus s'avançer ce ne serai pas aimable..

Luna était à moitié étendu dans un fauteuil. Silencieuse. Elle regardait les flammes de la cheminée, la fenêtre et le paysage qui s'offrait à elle. Elle croisa lentement les jambes, en enlevant lentement ses bottes, dans lesquelles se trouvaient un petit sabre qu'elle prit de sa main gauche. La jeune femme l'observa un long moment durant lequel ses yeux étaient devenus d'un clair étrange et pratiquement blanc. Elle sursauta, et se retourna ayant crut sentir quelque chose derrière elle...Mais,..mais il ne s'agissait que d'un chat fantôme. Luna afficha un léger sourire en voyant son chat qu'elle croyait mort, et s'était le cas. Mais elle le croyait réellement partie. Mais apparement la pauvre bête c'était attachée à cette endroit et à cet environement chose que Luna comprenait...car en partant il y a 4 ans elle avait sentie son coeur briser en quelques miliers de morçeaux. Elle soupira frébrilement en faisant signe au chat de venir. Chose qu'il fit, il obéïssait chose qui fit rire lentement Luna. Se chat était comme elle, rebelle...défiant l'autorité. Luna sentie juste un froid lorsqu'il s'installa sur ses genoux. Elle posa sa main lentement sur lui comme si elle pouvait sentir sa fourrure noir. Mais pourtant, nada...pas éttonant. D'un geste imprévisible elle décroisa les jambes son regard toujours poser sur le chat qui sauta sur le tapis qui était au sol. Elle ne le quitta pas des yeux. Toujours silencieuse. Sans aucune expression dominante sur son visage juste des traies seulement angéliques et doux.

Soudainement elle se releva en regardant autour d'elle. C'était une salle de séjour circulaire, avec une cheminée au fond, et des dizaines de tableaux, un immense tapis rouge au sol et des lustres partouts. Elle se dirigea vers la cheminée. Elle regarda le bord de celle-ci avec un léger sourire nostalgique en voyant une boîte à cigarette qui avait appartenu à son père. Cette boîte était en argent, avec gravé dessu...William Steevens Smiths. Son sourire s'éffondra aussitôt en se rappelant la gifle que lui avait mit son paternel pour en avoir piqué une et avoir tentée de fumer. D'un geste hésitant elle prit la boîte et l'ouvrit il restait une cigarette qu'elle regarda un long moment avant qu'un nouveau sourire, cette fois complice s'étire sur sa bouche au couleur rosée. De ses doigts fins elle l'attrapa et la porta à sa bouche en sentant son corp se réchauffer...elle sentait une présence, en elle, celle de son père qui lui faisait la moral à chaque fois, ici, près de cette cheminée. Le regard sévère, les lèvres pincées et sa baguette magique tournant autour de ces doigts comme pour la menacer et la prévenir...que la deuxième fois seraient la bonne. Et rien que se souvenir fit murmurer Luna...

~Une fois je te préviens, je continue pour la seconde fois la punition tombe, et jamais deux sans trois...le cachot.

Elle rigola faiblement avant d'attraper son briquet en argent massif que son père lui avait laisser. Et d'un geste plein d'habitude elle alluma sa cigarette.
Luna avait toujours adorée être punis au cachot, car elle pouvait ainsi voir ce qu'y si passait réellement. Encore avec se silence fracassant Luna fit le tour de la salle de séjour en regardant les nombreux tableaux. Certains étaient des portraits de sa famille ou encore des oncles éloignées et d'autre de simple paysage étrange. Son regard se reposa rapidement sur l'une des fenêtres la pluie tombaient, et les étoiles étaient désormais présentes. Le ciel bleu était nuancée de reflets orangée et bleu turquoise. Rarement on pouvait voir ce phénomène...et en l'observant Luna s'installa sur son sofa fétiche et regarda ce beau ciel qui lui était offert...En l'observant ses songes étaient tournée vers ses années passée ici, avec son frère, et sa soeur, qui n'était désormais pour l'un d'entre eux plus de ce monde. Mais ce n'était pas si mal se disait-elle, de l'autre coté, il n'y a ni enfer ni paradis juste le néan. Où l'on repose en paix pour l'éternitée...Elle ferma un instant ses yeux en fumant silencieusement sans un bruit gênant.

Luna ne bougeait pas d'un poil s'avourant l'instant présente et toute cette tranquilitée aparante. Elle entendit soudainement une voix, elle ne se retourna pas. Elle se contenta d'ouvrir les yeux...elle avait entendu cette voix rarement. Lorsqu'elle avait 12 ans...et elle sortait auparavant de la bouche d'un jeune homme de 17 ans pour la toute dernière fois qu'elle l'avait entendue. Luna n'osa pas se retourner, ne sachant pas sur quoi tomber,...elle avait sûs dés le premier mot grâce à son timbre particulier qu'il s'agissait de lui...mais ça faisait tellement longtemps. La dernière fois, elle n'était qu'une gamine qui se faisait un "ami" de 7ème année pour changer.

Et cette phrase la fit sourire froidement, mais la fit sourire comme même chose qui devenait rare ces derniers temps. Elle se releva lentement et tourna la tête vers lui, pour apercevoir les mêmes cheveux, le même regard, une légère barbe noir sur sa peau blanche et pâle. Il avait grandit, d'ailleur il lui avait toujours semblé grand, et il l'était restée, une tête de plus qu'elle chose qui ne la surpris pas...! Et de même pour ses vêtements, tous de noir. Elle se rendit rapidement compte qu'elle le dévisageait n'en croyant pas ce qu'elle voyait...elle laissa s'installer un silence après ce qu'il avait dit avant de répondre en s'approchant lentement de lui.

~Je peux confirmer ce que vous disez,...Crow...

Elle avait murmurer cela d'une voix douce et mystérieuse, n'en revenant pas, elle croyait qu'il l'avait oublier. Mais apparement non. Luna lui fit signe de s'installer en voyant qu'il semblait rester devant le salon. Son regard était poser sur le sien curieuse de savoir ce qu'il avait à lui dire...et pourquoi il venait ici que maintenant. Il avait comme disparut de la circulation.

~Vous croyez qu'après tous ce temps perdu,...vous serez toujours aussi révélateur qu'auparavant avec moi ?

Elle espèrait qu'il ai compris,...s'était l'une de ses phrases favorite.

Crow parlait toujours avec des énigmes, ce n’était pas pour faire le mystérieux comme certains veulent le faire mais il était comme ça, il ne disait jamais réellement ce qu’il pensait. Et ceci mademoiselle Smiths n’eu pas assez de temps pour le savoir ni l’apprendre, il ne l’avait rencontré alors qu’il avait dix-sept ans et elle douze ans, il devait se concentrer sur sa scolarité, c’est pour cela qu’il l’oublia. Elle n’avait pas changé la petite Smith toujours aussi pertinente dans ses questions et sa façon de parler toujours la même. Mais quelques chose avait changé en elle, tout ce qu’il avait entendu à propos d’elle, tout ses meurtres, tout ces horreurs, toutes ces rumeurs, son mariage avec un mange mort jamais il ne l’aurait cru capable de chose pareille. Une silhouette de passé survolait autour d’elle, elle semblait regretter quelque chose mais quoi ?..Crow ne voulait pas s’immiscer dans sa vie, pourtant il était ici aujourd’hui peut-être pour savoir quelque chose peut-être pour ne rien savoir. Juste une visite amicale sans arrière pensées. Quand la jeune femme se releva, sourire aux lèvres, Crow resta toujours au seuil de la salle de séjour sans avancer chapeau sous le bras gauche, mains dans les poches, le regard dirigeait vers elle toujours sérieux, visage fermé. Elle le dévisageait comme si elle venait de voir un fantôme, il est vrai que son allure, son accoutrement, le ton de sa voix pouvait lui faire ressembler à un esprit errant.

Absent de toute vie, pourtant il n’avait pas changé ou que très peu, il possédait désormais une fine barbe de deux jours, comme s’il n’était pas rentré chez lui et avait passé la nuit dehors. Son teint blafard, comme ayant passé des journées entières à l’abri de toute lumières, à vrai dire c’était un peu vrai il passait ses journées dans tout les lieux d’informations susceptible de lui en apprendre plus sur le ministères et ses effets Dorénavant son attention était fixé tout aux alentours de la pièce qui semblait accueillir encore des personnes tout les jours.. .Ailleurs, il sentit la présence de la jeune femme prés de lui lui murmurant presque à l’oreille..et puis d’un geste poli elle l’invita à s’installer non loin d’elle..

¤ Crow ¤ : Vous savez mademoiselle Smiths personne change vraiment, même si nous essayons.

Dit-il en prenant place en prenant soin d’ôter sa cape noir qu’il garda à sa main et s’installer sur l’un des canapé de la pièce juste en face de la jeune femme. Son chapeau posé devant lui , sur la table basse qui semblait parfaitement propre comparé à la pièce tout autour poussiéreuse à quelques endroits..

¤ Crow ¤: Avez-vous déjà vu un zèbre changer de robe ? Un animal sauvage devenir domestique sans qu’il revienne à son état originel?..

Énigmes, par énigmes, sous-entendus par sous-entendus, n’en avait-il pas marre de parler ainsi? De s’exprimer ainsi ? Le mystère fait parti de lui, c’est sa vie, sa façon de voir les choses sa façon de se cacher de la réalité. ou tout simplement lui sans chercher à comprendre. Son retour dans cette ville, à ce moment, cette année-là n’était pas un hasard, soit dit en passant, lorsqu’il se faisait des amis, en fait il n’en avait pas ou qu’un seul ce n’était par pas intérêt mais quand il voulait une information, la ruse et la subtilité faisait parti du plan de base…

¤ Crow ¤ : Alors mademoiselle Smiths comment se fait-il que vous soyez revenu ici dans cette demeure emplis de souvenir aussi étranges soient-ils ?..

Il croisa ses jambes, délicatement, les bras longeant les accoudoir du canapé, en se passant quelque fois sa main droite dans ses cheveux sombres attendant attentivement ses réponses, bien qu’il était sûr ne pas être surpris…L’ambiance était étrange, lourde…ils ne se connaissaient pas, le peu de dialogue qu’ils avaient étaient du genre « bonjour, alors les cours aujourd’hui ça va ?.. » tout les jours s’était la même chose, dommage qu’il n’y eu pas assez de temps, il aurait peut-être appris plus de chose sur sa famille..

Elle s'installa devant lui sa cigarette toujours entre ses doigts, elle la porta lentement à ses lèvres en silence. L'observant en silence Luna repenssait à ses années de seconde année à Poudlard. Le premier jour où elle l'avait vu et les quelques discution vague qu'elle entretenait avec lui parfois. Mais il restait toujours mystérieux et comme en retrait. C'était sa décision et Luna la respectait. Rapidement elle ouvrit son esprit pour pouvoir lire dans le sien...chose qui fut un peu dur. C'était trop sombre et trop vague. Comme s'il était mystérieux avec sa propre âme...? Peut-être ou peut-être que non, Luna se contentait de supposer par simple curiosité maladive qui la rongeait à un point inimaginable lorsqu'elle rencontrait des gens quelle avait connue auparavant. Elle l'observa de ses yeux bleu, s'installer, observer tout comme elle et se questionner. Luna se demandait au plus profond d'elle s'il se doutait une seule seconde de ce qu'elle était devenue ? Peut-être qu'il était parti si loin d'ici que le monde magique ne lui faisait aucun équo, ou peut-être encore une fois le contraire. Avec cet homme elle se rendit compte que l'on pouvait admettre aucune certitude. Mais ces sous-entendues, ses arrières pensées elle pouvait les deviner en y réfléchissant longuement. Mais fallait avoir le temps et ce n'était pas le cas.
Luna écoutait ce qu'il disait attentivement le visage et l'expression de visage sans grande surprise juste une petite lueur dans ses yeux. Un lueur de suprise et de curiositée ouvertement afficher. Elle croisa à son tour les jambes en ramenant une de ses mèches rebelles derrière son oreille droite.

~Mais ont peu cacher ce qu'on est, et montrer ce que l'on croit être, pour admettre un changement. Oui pourquoi pas,...

Murmura-t-elle en regardant sa cigarette les sourcils froncés et ses yeux se reposant lentement sur ceux de Crow qu'elle regardait toujours avec curiosité remarquant à chaque seconde qu'il n'avait pas changée, juste un peu vieillie par le temps comme tout humain mortel. Elle hésita à lui poser une question délicate ne sachant pas réellement comment lui demander. Et alors finalement elle se tût, elle se contenta de fumer en silence son regard posé sur lui et le chat pas loin d'elle. Elle l'écoutait et se contenta de songer et finalement d'écraser la cigarette sur l'une des tables ou se trouvait un cendrillé. Elle se réinstalla en silence ne sachant pas vraiment quoi répondre, sa tête légèrement douloureuse à cause du vide qu'elle avait eux dans l'esprit de l'homme qui se trouvait juste près d'elle. Luna abandonna sur le moment pas vraiment d'humeur à provoquer une guerre dans son esprit et celui de son ancien ami présent. Elle retomba rapidement dans ses songes, comme pour calmer la douleure qui hurlait en elle. Et rapidement l'homme présent et repris la parole. Elle détourna le regard et le reposa une seconde fois sur lui pour l'écouter et pouvoir répondre à la question qu'il lui posait à l'instant. La jeune femme arqua un sourcil interogateur, où voulait-il en venir. Elle termina par un sourire neutre sans aucune arrière pensée juste un sourire pour avoir l'opportunitée de sourire pour de vrai.

~Nos souvenirs, et notre passé son liée...et comme vous l'avez dit, tout à l'heure et autrement, même si nous le voulions, le fuir ne nous fait que plus approcher de lui...Je vais finir par croire que y'a forcement une raison à tous ça. De toute façons y'a toujours une raison, le hasard n'a jamais existé.

Dit-elle son regard bleuté posée sur le chat qui tournait autour de la table comme un fou hystérique. Elle grimaça en le voyant et soupira faiblement en reposant son regard sur l'homme attendant sa réponse. Et espérant qu'il lui livre son passé à lui, quelque peu curieuse. Elle ne laissa pas tomber pour autant, elle voulait savoir, et elle finirait par le savoir. Il lui fallait juste du temps.Un peu de temps, ci celui-ci voulait bien s'offrir à elle.

Et voilà que la jeune femme s'était mise à fumer, drôle de façon de grandir, de mûrir, il y avait d’autre moyen beaucoup plus élégant d’évoluer dans la vie, mentalement, physiquement . Quoique, il y en a pour montrer leur maturité buvait de l’alcool jusqu’à en perdre haleine. La petite Smiths avait bien changé, la petite curieuse, la petite fouineuse, très excité et fourrant son nez de partout. C’était étrange, le comportement de mademoiselle smith il sentait son regard sur lui, comme si elle cherchait à en savoir plus, mais que recherchait-elle au faite ? Voulait-elle entrer dans son esprit car s’il ce qu’il ressentait, sauf qu’il n’y avait rien à farfouiller dans son esprit, puis elle tentait, plus elle se rendrait compte qu’un vide immense le dominait, elle se retrouverait comme ses chauve-souris qui se cognaient et percutait les poutres de son esprit, rencontraient les murs comme dans des églises, dans les cathédrales abondonnés, ou vous croyait entendre des voix alors qu’il n’y a rien, seulement vos propres pensées qui vaguaient ici-là à votre rencontre. Alors le néant vous tends les mains et si vous refusiez de le suivre, il vous y emmènerai de grés ou de force, une fois les pieds dedans difficile d’en ressortir.

¤ Crow ¤ : En effet, dans ces cas-là ne jamais se fier aux apparences qui sont ces temps-ci très trompeuses…même l’ombre se confond avec la lumière ça en est effrayant même..

Le seigneur des ténèbres n’étant plus là, tout se bousculait, tout était en discordance, rien ne tenait il n’y avait plus de début ni de fin, plus de tête ni queue plus rien, tout le monde voulait prendre sa place, conquérir cette place qu’il tenait, cette frayeur qu’il procurait à tout les sorciers du monde. Le ministère tombait précédemment , chercher à se remodeler, à se reconstruire , difficilement mais sûrement ? C’était pas garanti, une élection était proche, d’après la gazette il n’y avait pas grand monde qui voulait succéder à ce poste important pourtant le monde magique avait besoin, un besoin évident d’être présent, sans cela il n’y aurait plus de base, plus de racine, plus de justice déjà que les sorciers se remettaient péniblement de ces années noirs.

¤ Crow ¤ : Subtile de votre part mademoiselle Smith mais vous ne répondez pas à ma question, pourquoi être revenu maintenant dans cette demeure que vous n’appréciez pas tant que ça il me semble..

Il décroisa ses jambes, s’avança sur le canapé pour s’accouder sur ses cuisses, en déposant son menton sur le dos de ses mains, le regard fixant les yeux profond de son interlocutrice qui paraissait autre part. Admirant sans doute le chat qui faisait ses milles galipettes sur le sol et tourner comme un possédé autour de la table de verre , comme si quelque chose l’avait piqué ou mordu, ou tout simplement était-il comme les résidants de cette maison, étrange, hystérique, qu’il ne valait pas mieux chercher à comprendre.

¤ Crow ¤ : Pour ma part, je suis revenu ici pour voir comment se débrouillait le ministère, si dorénavant après la chute du lord noir ses acolytes courraient vers la gloire ou je ne sais quoi..à vous de me le dire…

Il se frotta le menton, il ne voulait pas dire plus, de toute les façons, elle devait sûrement être au courant des actions de certains mange morts ou avoir assisté à des évènements passé qui ont poussé le fameux Aurion, un certain Shizo disparaître de la circulation, comme ça, en ces temps-là le ministère n’était pas très bien entretenu, la gazette s’était régalé tout les jours elle annonçait des dizaines de morts, des dizaines de disparu, des infiltrations fréquentes au ministère, des traîtres, cette année là incarnait dans le monde magique, mort et disparition et traîtrise. Personne n’était à l’abri.